Le mythique col du Galibier au départ de Saint Michel de Maurienne

Les choses sérieuses commencent dès le premier kilomètre du col du télégraphe et ses 12km d'ascension à 7%. Dès le départ de Saint-Michel-de-Maurienne, on aperçoit déjà le fort du Télégraphe au sommet du col. Ensuite, on rentre dans  Saint-Martin-d'Arc et juste après la sortie de cette même commune, on domine déjà Saint-Michel-de-Maurienne. Les premiers kilomètres du col du Télégraphe affichent une déclivité de 8% alors que l'ascension, après avoir traversé communes et hameaux pendant les trois premiers kilomètres, s'effectue maintenant dans la forêt. Plus haut, on laisse la route à gauche,  rejoignant  Valmeinier et on continue tout droit vers le Télégraphe. Les 3 derniers kilomètres du col du Télégraphe sont un peu moins pentus. Une centaine de mètres avant le sommet , on peut apprécier le superbe panorama sur Saint-Michel-de-Maurienne, et sur la vallée.

Passé le sommet du col, vous laisserez le fort du télégraphe sur votre droite pour entammer une courte descente de 5 km jusqu'à Valloire en traversant des petits hameaux. La station savoyarde est à  1 445 m d'altitude. À la sortie de Valloire, on débute l'ascension du col du Galibier et ses 17 km à 6,9% avec une rampe supérieure à 8% mais une fois passé le hameau des Verneys, 2 km pus loin,  vous pourrez souffler sur 2 km de replat. On arrive au hameau de Bonnenuit et jusqu'au lieu-dit Plan Lachat, il y a des pourcentages plus raisonnables, autour de 5 à 8% alors qu'on longe un petit ruisseau d'altitude. Le passage à Plan Lachat, à côté du bar, constitue un court répit dont il faut profiter car c'est ensuite que commencent réellement les choses sérieuses. En effet, une fois le petit pont de Plan Lachat franchi, une rampe sévère se présente sous vos roues alors qu'i il reste encore 8 km à 8,5% de moyenne à effectuer et que l'on dépasse rapidement les 2 000 m d'altitude, ce qui rend l'effort encore plus rude et le souffle plus court, surtout pour ceux qui ne sont pas des habitués de la haute montagne.

À partir de là, le décor se fait plus minéral.  Alors qu'il reste 3 km d'ascension, on aperçoit le sommet du col du Galibier dans les rochers. En été, il arrive qu'il y ait encore quelques névés sur les côtés de la route, en début de saison vous évoluerez au milieu de véritables murs de neige. Certains passages flirtent avec les 10%. A l'abord du dernier km, on arrive face à l'entrée du tunnel du Galibier, à 2 556 m, et on tourne à gauche pour s'engager dans les dernières rampes à 9%, un dernièr effort et c'est la délivrance, à 2 645 m d'altitude.